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Chloé Margand, Anthony Perillat-Block, Neil Ridah et Ryan Nzonzi – BTS 1re Année

 

INTRO :
Dans ce film, les réalisateurs avaient des motivations similaires que l’on a pu voir tout au long de la première séquence. Tout d’abord, ceux-ci ont décidé de faire un constat de la planète actuelle, qui était négatif. Ils ont donc décidé de montrer des actions positives pour faire réagir et montrer que tout le monde est capable de cultiver et de prendre chacun les « bonnes » mesures. Pour cela, il faut donc penser globalement mais agir localement. On peut alors se demander en quoi ces éléments permettent de répondre à l’idéologie d’un développement durable.

Ces réalisateurs se sont posé la question suivante « comment mobiliser largement pour que les actions positives mises en place touchent une grande partie de la population ? ». Pour cela ils ont décidé de partir aux quatre coins du globe pour trouver des hommes et des femmes proposant des solutions, et pour voir cela de leurs propres yeux.

Selon des experts, c’est par la nourriture que nos civilisations peuvent s’effondrer, c’est le cas pour Detroit et Todmorden, suite à l’effondrement de leur modèle économique et industriel. C’est donc grâce à la nourriture que les habitants ont commencé à retrouver goût à la vie et ont pu survivre face à ces types de chocs.

 

1er EXEMPLE > DETROIT (USA)

Entre 1960 et aujourd’hui Detroit est passé de 2 millions à 700 000 habitants suite à ce choc précédemment cité. Il s’agit d’une ville de monoculture industrielle où l’essentiel des emplois se concentrait dans l’automobile. Quand le secteur a fermé tout s’est envolé (emplois et habitants). Les plus riches ont réussi à quitter Detroit, mais les plus pauvres se sont retrouvés bloqués dans cette ville désastreuse, où de nombreux bâtiments ont été abandonnés, et où il était devenu impossible de trouver des produits frais. Face à cette situation, les habitants les plus pauvres ont pris l’initiative de faire pousser eux-mêmes leur nourriture. 20 000 d’entre eux se sont portés volontaires et 1 400 fermes et jardins bio ont ouvert.

L’objectif était de créer une ville autonome en nourriture où chacun pourrait cultiver ses propres fruits et légumes gratuitement, sans contribuer aux frais.

ASPECT ECONOMIE : cette ville dite « autonome » permet à tous de cultiver sa nourriture sans contribuer au financement de celle-ci, on parle alors de bien public. En effet, dès lors qu’un bien bénéficie à l’ensemble de la société en respectant 2 critères, celui de la non rivalité, où la consommation d’une personne n’empêche pas celle d’une autre, et la non exclusion, qui signifie qu’aucune barrière discriminatoire est établie pour accéder à ce bien, on parle alors de bien public.

De plus, comme d’ici 2050, le pétrole devrait manquer et en même temps la population devrait continuer à s’accroître en atteignant 9 milliards de personnes, dont 70% d’entre elles vivront dans les villes, il est nécessaire de développer cette agriculture urbaine.

ASPECT SOCIAL : même si ce type d’agriculture nécessite beaucoup plus de travail, car le travail est uniquement manuel, il apporte beaucoup de satisfaction aux agriculteurs qui prennent plaisir dans ce travail, car ils peuvent entrer « en connexion avec la terre » même si cela demande davantage de courage.

ASPECT ENVIRONNEMENT : ce nouveau moyen de faire revivre les villes et, en faisant pousser à proximité des habitants, permet de réduire l’impact écologique phénoménal dû au trajet de la nourriture aux Etats-Unis, qui parcourt en moyenne 2400 km entre là où elle pousse et là où elle est consommée.  

 

Quelques chiffres clés :

- 1600 fermes urbaines à Detroit arrow Fort potentiel, dans l'objectif
de nourrir la moitié de la population
- 2 400 hectares de friches peuvent être encore cultivées

 

2ème EXEMPLE > TODMORDEN (ANGLETERRE)

Suite au même effondrement que Detroit a connu, Mary CLEAR et Pam WARHUST ont décidé de penser aux générations futures en développant l’idée de faire pousser de la nourriture dans leur ville pour que tout le monde puisse participer à ce projet. Elles ont donc créé le mouvement « Incroyables Comestibles » avec l’idée de jardins-propagandes. Des routes potagères sont créées devant les écoles ; des cultures devant les cafés, commissariats, cabinets médicaux…

ASPECT ECONOMIE : les cultures de ces routes potagères sont donc des biens publics, où chacun peut cueillir ses aliments sans contribuer au financement de ceux-ci. Au début, cela faisait peur aux initiateurs de ce nouveau mode de vie car aucune organisation, ni règlementation n’étaient fixées. Mais, à l’issue de sa mise en place, tout le monde a contribué au-bien-être de chacun en profitant du bien, comme tous les autres habitants pouvaient le faire aussi.

ASPECT SOCIAL : ce mouvement permet de créer des liens autour de la nourriture. Les gens discutent devant ces jardins concernant les récoltes, l’avancement des cultures, même les inconnus s’y mettent. Cela permet donc de se connecter les uns aux autres afin de créer des liens dans l’objectif de préserver les générations futures.

ASPECT ENVIRONNEMENT : les habitants ont aussi décidé de ne pas produire que dans les villes mais aussi de réinvestir la campagne environnante (se trouvant à 10 minutes du centre) avec la réutilisation des friches. Au bout de 3-4 ans, ils produisent 1/2 tonne / an sur 3 000 m2 de bacs potagers. Sur un hectare cela ferait donc 14 tonnes, ce qui ferait beaucoup de nourriture sans compromettre les générations futures.

Actuellement, le monde est nourri par les petites fermes qui produisent l’essentiel de la production mondiale (mars 2011 : 70-75 % de ce qui est consommé dans le monde provient de ces petits agriculteurs) ; l’exploitation industrielle n’en fournit qu’une infime portion et en plus de cela en détruisant la nature.

L’exploitation industrielle bouleverse tout :

- le remplacement des hommes par les machines > plus de rendements ;
- la déforestation > détruit la faune et la flore ;
- quand les terres sont attaquées par les insectes on met des pesticides, OGM > nuit à la santé des animaux et humains ;
- épuisement de l’eau > pourrait mener à des violences et à une « guerre de l’eau » suite à son manque.

Les réalisateurs se sont ensuite demandés si l’on pouvait réellement nourrir le monde avec des petites fermes. Partis à la recherche de celles-ci, ils se sont donc arrêtés en Normandie (France).

 

3ème EXEMPLE > NORMANDIE (FRANCE)

Le but était ici de remplacer une agriculture automatisée par une agriculture manuelle tout en essayant de produire de grandes quantités.

ASPECT ECONOMIE : avec la permaculture, les rendements sont énormes. Le propriétaire de cette ferme dispose d’un semoir de précision qui permet de semer 6 rangs de légumes. En un aller-retour il sème 12 rangs de petits légumes contre un tracteur qui n’en cultiverait que 3. Ces outils simples, innovants et manuels permettent de créer un rendement optimal au m2.

ASPECT SOCIAL : la permaculture donne une certaine confiance et une certaine fierté pour ceux qui la pratiquent : produire sa propre nourriture dans son propre jardin. Il suffit seulement de disposer de quelques connaissances sur les différents légumes afin de remplacer les produits chimiques par des légumes protégeant des insectes, comme le basilic par exemple avec sa forte odeur.

ASPECT ENVIRONNEMENT : la permaculture est un système qui vise à créer des écosystèmes. Les plantes ne font pas que produire, elles jouent justement un rôle dans cet écosystème ; tout comme dans les forêts, où tous les fruits sont comestibles, sans demander aucun travail, ni arrosage et ni pétrole. Le stock de carbone devient donc autonome grâce aux plantes.
Résultats de la permaculture : ce concept a permis d’importants rendements et notamment dès la première année où les agriculteurs ont produit 32 000 € sur 1 000 m2, la deuxième année 39 000 € et la troisième 54 000 €.

On peut donc en conclure qu’en faisant tout manuellement sur un petit territoire, on peut produire davantage qu’un tracteur sur un territoire dix fois plus grand. Ainsi, en pratiquant cette agroécologie, leur rendement pourrait être multiplié par 2 et en pratiquant la permaculture par 3 ou 4. Il est donc nécessaire que tout le monde prenne conscience de l’état actuel de la planète, en adoptant le plus rapidement possible des actions susceptibles de changer tous ces aspects négatifs nuisant à notre environnement.

 

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